La laine en quête de prix rémunérateurs
Considérée comme sous-produit de l’élevage ovin, la laine a rarement été autant méprisée par le marché qu’actuellement. Les acteurs de la filière s’organisent en vue de valoriser, à terme, les débouchés français.
Considérée par l’Union européenne comme un déchet - par principe de précaution-, la laine issue de la tonte annuelle obligatoire des moutons peine à se faire une place sur les marchés français et européens. […]
Des cours extrêmement bas
Aujourd’hui, 6,7 millions d’ovins français produisent près de 5 300 tonnes de laine. 80 % de ce tonnage partent à l’export, principalement vers l’Asie, au tarif de 2 euros le kilo en moyenne... Et c’’est là que le bât blesse.[…]
Redynamiser la filière France
Côté aval en France, on compte de moins en moins de structures de collecte, plus que deux entreprises spécialisées pour le lavage de laine et une petite douzaine de filatures. Les manufactures, malgré les initiatives locales, sur la laine mérinos par exemple, consomment peu de laine française. Elles privilégient celles venant de Nouvelle-Zélande, d’Australie ou encore d’Afrique du Sud, pour leur finesse.
[…] L’objectif affiché est d’accroître d’ici 2024, de 4 à 24 % la part de laine produite et transformée en France. Initiative nationale ambitieuse qui nécessite de reconstruire la filière, "car les savoir-faire ont disparu mais également les outils industriels", poursuit Henri Arnaud, acheteur de laine sur le marché français.
Retrouvez un article complet dans l'Information agricole du Cher du 4 juin
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