Un démarrage lent
Le label rouge reste un signe de qualité reconnu par les consommateurs. Le lancement du label rouge viande bovine initié en 2019, s’inscrit dans le souhait de l’interprofession de relancer une filière mise à mal par une baisse des volumes échangés.
Dans le cadre de son plan de filière, "le pacte pour un engagement sociétal" établi en 2017, Interbev a souhaité réorienter sa politique commerciale afin de développer les signes officiels de qualité. Cette stratégie, enclenchée à la suite des Etats généraux de l’alimentation, avait l’objectif d’atteindre 5 % des ventes de viande en label en 2018. En novembre 2019, l’interprofession démarrait officiellement sa campagne de lancement du label rouge viande bovine, avec cette fois-ci un programme beaucoup plus ambitieux, atteindre 40 % de viande bovine vendue sous label en 2023.[…]
Des efforts pas forcement récompensés
L’estampille Label Rouge rassure le consommateur sur la provenance de la viande qu’il achète, sur la conduite d’élevage. Annoncé comme vecteur de valorisation des animaux produits, l’envers du décor n’est pas toujours en adéquation avec les attentes des éleveurs.
"Pour pouvoir vendre quelques vaches en Label Rouge, cela sous-entend que l’ensemble du cheptel est conduit selon les critères définis par le cahier des charges. Et ce, même pour les animaux qui n’ont pas vocation à être valorisés sous cette appellation. Et puis, il faut garder en tête que nous n’avons aucune assurance que nos bêtes, une fois prêtes, seront vendues en Label Rouge," font remonter les éleveurs.
Par Mathieu Laforet et Bénédicte Roux
Retrouver deux articles dans l'Information agricole du Cher du 11 décembre
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