De retour dans les assiettes !
Malgré le coronavirus, la viande française a réussi à tirer son épingle du jeu. Après un ralentissement du marché en plein cœur de la crise, les consommateurs privilégient désormais les produits carnés de l’hexagone. Une bonne nouvelle pour la filière qui se répercute directement sur les prix.
Depuis le déconfinement, les Français continuent à privilégier la viande française de mouton et de bœuf alors que les importations se sont effondrées depuis plus de trois mois. L’offre réduite de viande a contenu la baisse des cours en cette période d’incertitudes économiques.
'C’est vrai que les cours de l’agneau sont actuellement et depuis trois semaines au plus haut. Les acheteurs sur le marché de Sancoins sont bien présents. La demande est en progression aussi à l’approche de l’Aïd el Kébir le 30 juillet, donc les ventes et les prix vont bien se maintenir'.
Florian Chrétien, membre du bureau de la FNSEA18
'Les cours de la viande bovine sont maintenus selon les catégories. Les cours des taurillons et des broutards sont en baisse. Les cours des vaches de réforme, de génisses viande sous contrat se commercialisent à un bon niveau. Les vaches de réforme prennent 20 à 30 centimes par kilo de carcasse de plus, c’est mieux que rien mais cette progression ne comble pas les coûts de production. Il faudrait arriver à un prix de 4,50 euros kilo carcasse'.
Franck Barret, co-responsable de la démarche 'Eleveur et Engagé' du Cher
Retrouvez un article complet dans l'Information agricole du Cher du 26 juin
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