Viroses des céréales
Information agricole du Cher
Le 30/05/2016 à 14:28
Pas d'alternative équivalente aux néonicotinoïdes à court terme
A l'approche du vote du projet de loi sur la reconquête de la biodiversité, qui pourrait conclure à l'interdiction des produits de la famille des néonicotinoïdes, des opinions -pas toujours très étayées- s'affrontent sur l'existence de solutions alternatives efficaces, voire sur l'utilité de ces insecticides. Qu'en pensent les agronomes ? Que disent les résultats des travaux de recherche sur la protection des cultures ? Prenons l'exemple de l'imidaclopride, néonicotinoïde utilisé sur céréales à paille.
Sur blé tendre et sur orge, l'imidaclopride est utilisée en traitement de semences pour lutter principalement contre les pucerons et les cicadelles. Ces insectes, qui piquent les jeunes plantules à l'automne pour se nourrir, transmettent des virus fortement préjudiciables aux cultures (virus de la jaunisse nanisante de l'orge pour les pucerons/virus de la maladie des pieds chétifs pour les cicadelles). Ces virus induisent des pertes de rendement qui varient fortement selon l'espèce cultivée, la zone géographique, les conditions de l'année et l'itinéraire technique. Leur nuisibilité peut varier de 5 à 100 % du rendement (retournement de la culture).
Nathalie RobinJ-B Thibord, Nathalie Verjux
(ARVALIS - Institut du végétal)
Retrouvez l'intégralité de l'article dans l'Information agricole du Cher du 27 mai.
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